Le petit chimiste

Le contenu de ce mail va rendre ta com efficace. De rien.

Ton lecteur, c’est un sac de viande chargé d’émotions et de souvenirs.

(Voilà, pas un robot, donc).

Alors pour l’embarquer, il faut parler à ses hormones.

Alors non, clairement, on va pas évoquer la pilule ou la ménopause.

Nope, on va voir le rôle des hormones dans le storytelling.

Tu le sais sûrement pas, mais j’ai une certification en neurosciences liées au processus décisionnel 😎

La classe ou bien ?

Les neurosciences, je m’en sers dans mes accompagnements, pour permettre à mes clients de comprendre les besoins profonds de leur cible.
Ça permet de créer des leads magnets qui poussent vraiment à l’action, de savoir quels mots employer pour que ça fasse tilt, tout ça, tout ça.

Et aujourd’hui, donc, on va causer chimie du storytelling.

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Pourquoi le storytelling est aussi efficace ?

C’est parce qu’il diffuse en nous des hormones et des neuro-transmetteurs spécifiques qui vont influer sur notre comportement.

Mais y’a pas que ça.

Quand tu lis un roman ou que tu vas au cinéma par exemple, donc quand t’es absorbé par une histoire, ça active 7 zones dans ton cerveau.

Pas besoin d’entrer dans les détails mais parmi les zones allumées, y’a notamment le cortex visuel (logique, vu que tes yeux sont en action) mais aussi le cortex moteur.

Beaucoup moins logique si t’es vautré dans ton canap ou ton strapontin.

T’es quand même loin de grimper l’Everest, niveau mouvement.

Et pourtant, ça s’active quand même.

Pourquoi ?

En fait, dans ta caboche, il y a ce qu’on appelle les neurones miroirs, qui permettent à ton cerveau d’avoir l’impression d’agir, simplement en REGARDANT quelqu’un agir.

C’est pour ça que la démonstration est si importante dans l’apprentissage par exemple, ou que t’as tout intérêt à aborder dans tes posts le processus de transformation opérés chez tes clients grâce à toi.

Par contre ! Si tu découvres la même histoire, mais sous forme de faits, dans un article de journal, ben là, le cerveau entre en demi RTT.

Il n’y a plus que 2 zones qui sont actives : le traitement et la compréhension du langage.

Donc si t’as envie que le cerveau de tes lecteurs turbine à fond et que tant qu’à faire, il les incite à devenir des clients, on oublie le mode “article”.

Parce que c’est pas en traitant et comprenant ce que tu as écrit qu’ils vont avoir envie de passer à l’action, c’est juste chimiquement impossible.

On éveille les sens !

Si je te dis :

“Le soleil me caressait les épaules pendant que je dégustais ce mojito givré sur la plage, au soleil couchant”

ou

“Le froid mordait mes joues alors que je tentais de refaire mes lacets. Mes doigts étaient engourdis et bleuis par cette pâle journée d’hiver”

… on est d’accord que t’as pas du tout les mêmes sensations à la lecture ?

Et pourtant, t’es ni sur la plage, ni dehors dans le froid, à te cailler les miches.

Alors aujourd’hui, on va parler de 3 hormones qui vont te permettre de susciter 3 comportements différents chez ton lecteur.

La dopamine

Celle-là, on t’en parle à tout bout de champ sur LinkedIn comme étant celle qui te fait adorer les likes.

Mais elle a beaucoup d’autres effets, beaucoup plus constructifs que celui-là.

Par exemple, c’est elle qui permet à ton lecteur de rester concentré, motivé et d’activer sa mémoire (ça c’est assez cool pour qu’il se souvienne de toi).

Pour activer la dopamine, tu peux utiliser différentes techniques :

→ Action
→ Suspens
→ Teasing
→ Chute inattendue
→ Chiffhanger

L’ocytocine

Celle qui fait que quand une toute jeune maman regarde dans le petit berceau, elle n’y voit pas un gigot de 3kg rempli de meconium (si tu sais pas ce que c’est, ne va pas chercher sur Google image).

Non, elle voit son tout petit bébé tout mignon, tout chouchou (alors qu’on est d’accord qu’objectivement, il est très laid).

Ouais, c’est puissant l’ocytocine ^^.

Bon, on va pas chercher à ce que tu deviennes la maman de ton audience, mais c’est quand même grâce à l’ocytocine que tu vas pouvoir créer du lien, inspirer confiance et leur permettre de s’identifier.

Par exemple, si tu fais un post pour parler de la transformation d’un de tes clients, pense à bien détailler son ressenti, ses frustrations, ses peurs, son soulagement, son épanouissement, etc.

Tes lecteurs vont pouvoir se mettre à sa place et donc SE PROJETER pour bosser avec toi.

Et pour activer l’ocytocine :

→ Anecdotes
→ Doutes
→ Échecs
→ Sentiments

Whoooooo, tout doux...

Tu peux évoquer tout ça sans tomber dans le pathos, le storytelling des faibles.

D’ailleurs, on va mieux s’identifier à toi si tu n’es pas Cosette...

Les endorphines

Hormones du kiff, baby !

Et comment amener du kiff dans ta com ?

Bah avec l’humour.

Quand tu fais une blagounette, POUF tes lecteurs se détendent.

La détente fait tomber des barrières, ils sont plus concentrés et plus aptes à comprendre ce que tu expliques.

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Petit récap des familles :

Dopamine : concentration, motivation

Action

Suspens

Teasing

Chute inattendue

Chiffhanger

Ocytocine : confiance, identification

Anecdotes

Doutes

Échecs

Sentiments

Endorphines : détente, kiff

Blagounettes

(oui, ya aussi le sport et le sexe, mais c’est plus difficile à placer dans le contexte pro 🙈)

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Voilà, maintenant, t’attends quoi pour faire exploser les hormones de tes lecteurs ?

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Ni vu, ni cul nu…

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Parfois, on créé des trucs et ils nous échappent un peu…

C’est comme ça qu’une chanson que j’ai écrite et composée s’est retrouvée intégrée au répertoire d’un club de ukulélé au Canada ! 😂

À la prochaine, ma p’tite murène 🩵

Fanny

La Morue qui se dit que c’est une bonne chose d’être flexible…